Dans deux autres de ses écrits, l'Économique et le Banquet, Xénophon se borne à résumer les idées de son maître sur la morale, principalement ses vues sur la famille et sur le rôle qu'il convient d'y laisser à la femme. Dans le dialogue intitulé Hiéron, il expose, sous le nom de Simo-nide, ses opinions sur les devoirs de la royauté. Ici son modèle est plutôt Agésilas que Socrate. On se souvient que c'est son admiration pour Agésilas qui l'a rendu suspect à ses concitoyens et l'a fait bannir d'Athènes. Enfin, la Cyropédie est un roman où il se complaît à développer, dans toutes les applications dont il est susceptible, son système d'éducation. Les idées maîtresses sur lesquelles ce système repose sont empruntées à Socrate, mais les détails sont puisés dans l'expérience et dans les opinions personnelles de l'auteur. Les paroles qu'on met dans la bouche de Cyrus mourant ne sont pas autre chose qu'une reproduction de la doctrine de Socrate sur l'immortalité de l'âme.
Dernière mise à jour:2009-05-31 17:34:34 |