Quesnay a publie un grand nombre d'écrits de médecine qu'il serait inutile d'indiquer ici ; dans l'Encyclopédie, des articles sur les grains et les fermiers, et un grand nombre de mémoires dans les journaux d'agriculture et les éphémérides des citoyens. Outre les Maximes générales dont nous avons parlé plus haut, il y a de lui : 1° La Physiocratie, ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain. Cet ouvrage, recueil de divers traités, et qui fut comme l'Évangile des économistes, a été publié par Dupont de Nemours en 1768. C'est dans ce livre que se trouve le Tableau économique qui excita un si vif enthousiasme, et qui fut si ardemment lu, commenté, expliqué, amplifié et développé par les disciples de Quesnay. L'épigraphe : Pauvres paysans, pauvre royaume; pauvre royaume, pauvre roi, indique énergiquement quelle était la pensée de cet écrit. Le Tableau économique, avec son explication, et les Maximes générales du gouvernement économique, sous le titre d'Extraits des économies royales de Sully, fut imprimé au château de Versailles, in-4, 1758. Il a été réimprimé dans l'Ami des hommes, dont il forme la fin de la 6e partie. 2° Recherches philosophiques sur l'évidence des vérités géométriques, in-8, 1773. Ce livre, sans valeur aucune, publié un an avant sa mort, malgré ses amis, atteste seulement l'affaiblissement de ses facultés. Nous le mentionnons à cause du titre qui pourrait tromper. 3° Observations sur la psychologie, ou Science de l'âme. Cet ouvrage, avec deux autres, fut imprimé à Versailles, par ordre exprès de Louis XV, qui en tira lui-même quelques épreuves ; mais il fut séquestré, et il n'en est pas resté un seul exemplaire dans la famille de l'auteur. C'est tout ce qu'on en sait.
Dernière mise à jour:2009-03-20 00:26:25 |